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Sushis: le blanc qui fait mouche


Par Pierre
Amateur et collectionneur de vin.
Fraîcheur et délicatesse avant tout
Le sushi et le sashimi, c’est d’abord une histoire de pureté. Le poisson cru, le riz légèrement vinaigré, une pointe de wasabi. Pour respecter cet équilibre fragile, mieux vaut oublier les vins trop boisés ou trop puissants. On cherche au contraire la fraîcheur, la vivacité, et une aromatique qui ne couvre pas le poisson.
Un sauvignon blanc, par exemple, fonctionne à merveille. Ses notes citronnées et sa vivacité donnent un coup de fouet aux sashimis de saumon ou de dorade. Même logique avec certains chablis, droits et minéraux, qui rappellent presque l’iode des huîtres.
Les alliés inattendus
Si l’on sort des sentiers battus, un riesling sec (d’Alsace ou d’Allemagne) apporte une touche d’agrume et parfois une pointe de pétrole élégante, qui joue joliment avec le gras du thon. Autre option : un blanc de Loire, comme un muscadet sur lie, discret mais terriblement efficace sur des makis de crevette.
Pour les amateurs de sensations plus rondes, un pinot blanc ou un pinot gris bien sec peut accompagner des sashimis de saumon, en douceur et sans agressivité.
Quelques accords concrets
- Avec des sashimis de saumon : un riesling sec ou un chablis minéral.
- Avec du thon : un blanc de Loire tendu, comme un muscadet.
- Avec des sushis aux crevettes : un sauvignon vif et citronné.
- Avec des makis avocat-saumon : un pinot blanc discret et équilibré.
En conclusion
Avec les sushis et sashimis, l’important n’est pas de chercher la bouteille la plus spectaculaire, mais celle qui respecte la délicatesse du plat. Fraîcheur, vivacité et minéralité sont vos meilleurs alliés. Et pourquoi ne pas profiter de ce repas pour sortir une bouteille que vous n’auriez pas osé ouvrir autrement ? Le Japon invite à la curiosité, le vin aussi.